C’est effectif depuis ce jeudi 29 novembre 2018. La direction du Port autonome de Cotonou (PAC) a enclenché la mise en application de sa décision de licenciement collectif des agents de la société. La sortie mercredi dernier du Syndicat National des Travailleurs du Port Autonome de Cotonou (SYNTRAPAC) n’a pas fait ralentir la direction générale du Port dans son élan de ‘’dégraissage du personnel’’. Environ vingt agents de la société ont reçu déjà leur lettre de licenciement.
Parmi ces agents, a-t-on appris, il y a, entre autres, Tahirou Adanle, Marion Adjahoto, Naomie Azaria, Sabiou Djara, Lucette Dossou, Philippe Aboumon, Sikirath Ramanou, Septime Semondji, Joël Chadare, Pauline Deguenon, Léon Adda, Kassim Traore, Isséré Bienvenue Dossou, Seboka Abra Zinsou, Télesphore Affagnon.
Selon des médias locaux, les raisons sont liées à des dysfonctionnements tels, l’émargement encore de tous les ex-DG au budget des salaires, l’existence de primes fantaisistes, l’existence de faux employés percevant un salaire, le non-respect des normes simples de gestion. Ces dysfonctionnements auraient été révélés par un audit commandité par la présidence de la République.
Promesse non tenue
A en croire le syndicat, il y a d’autres possibilités «si tant est qu’il faut dégraisser ». « Nous avons des propositions. Ceux qui ont déjà travaillé et qui sont déjà proches de la retraite, on peut les envoyer en retraite anticipée. C’est mieux que de licencier des jeunes », a-t-il fait savoir lors de son assemblée générale du mercredi dernier sur le sujet. Sinon, pour le syndicat, cette décision de la direction est une surprise en contradiction avec ce qu’il sait de la maison et les engagements pris par les autorités.
Ces dernières leur auraient promis de préserver le volet social dans ce contexte de gestion du PAC confiée au PAI (Port of Antwerp International), filiale de l’Autorité portuaire d’Anvers.
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