Des rapports accablants font état de multiples violations des droits de l’homme en Syrie, le régime de bachar El Assad serait passé maître dans les liquidations sommaires et l’application systématiques de sévices corporels.De 2011 à 2018, divers rapports furent publiés, émanant de diverses commissions des Nations Unies ou d’organisations non gouvernementales, tels l’Observatoire Syrien des Droits de l’homme ou Amnesty International, œuvrant sur le territoire syrien. Ces rapports font état de 27 centres de détentions, selon Human Right Watch, où des milliers de détenus subissent toutes sortes de tortures, toutes plus inhumaines les unes que les autres, si on en juge par les photographies de « César » un ancien policier associé à une enquête privée.
« César accompagné d’un médecin et d’un représentant de la justice (…) avait pour rôle de photographier les cadavres, dont le nombre pouvait s’élever à 50 par jour, avec 15 à 30 minutes de travail par corps. » peut-on lire dans le rapport d’enquête.
Ce sont ainsi donc 55 000 photographies prises « Lorsque des prisonniers étaient tués sur leur lieu de détention » et montrant d’après le Guardian, un « massacre à l’échelle industrielle ». Cependant, alors même qu’un autre rapport de Amnesty International faisait état en 2017, de pendaisons de masse dans ses prisons, le président syrien déclarait « Si nous avions commis de telles atrocités, à n’importe quelle étape de ce conflit, nous n’aurions pas le soutien populaire que nous avons au bout de six ans » et d’ajouter ; « Nous avons toutes les informations qu’il nous faut. Donc nous ne recourons pas à la torture. Ça ne fait pas partie de notre politique ».
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