Maggy Biskupski : les politiciens français sous le choc après le suicide de la célèbre policière

Véritable figure de la lutte en faveur du respect et de l’amélioration des droits des policiers, Maggy Biskupski a été retrouvée morte, chez elle. Selon les premières informations, cette dernière se serait suicidée.Les politiciens Français sont sous le choc. En effet, c’est ce matin qu’est tombée la nouvelle du suicide de Maggy Biskupski, gardienne de la paix dans le 78 et véritable figure du mouvement protestataire des policiers. Cette dernière avait d’ailleurs fondé une association, la MPC (Mobilisation des Policiers en Colère) afin que son travail, visant à améliorer les conditions de ses collègues, soit mieux structuré.

Le ministre de l’Intérieur fait part de sa « tristesse profonde »

Retrouvée le 12 novembre dernier, dans son domicile, cette dernière se serait ainsi donnée la mort en retournant son pistolet  contre elle. Une note aurait été découverte à côté de son corps. Une terrible nouvelle pour ses collègues qui voyaient en elle la seule personne susceptible de les aider dans une lutte visant à améliorer leurs conditions de travail. 

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Mal-être, ras-le-bol, ces derniers se sont tous mobilisés à la suite d’une attaque au cocktail Molotov en 2016 du côté de Viry-Châtillon. Choqué, Christophe Castaner, ministre français de l’Intérieur, a exprimé sa « tristesse profonde » sur les réseaux sociaux, soulignant au passage le professionnalisme dont a fait preuve l’ancienne policière. De son côté, Marine Le Pen a elle aussi eu un petit message, invitant le gouvernement actuellement en place à « stopper l’hécatombe ».

Biskupski était visée par une enquête de l’IGPN

Visée par une enquête de l’Inspection générale de la police nationale (l’IGPN), pour être sortie de son devoir de réserve en parlant ouvertement de l’inaction des pouvoirs publics, cette dernière était sous le coup d’une suspension. Interrogée sur ce sujet sur France 5, cette dernière semblait toutefois ne pas vraiment y prêter attention, estimant qu’il était de son devoir d’aider les policiers à se sentir de nouveau utile, assurant que la police avait besoin d’une personne afin de tirer la sonnette d’alarme.

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