Le Président Donald Trump a déclaré mercredi que le nombre de soldats déployés à la frontière américano-mexicaine pourrait atteindre les 15 000 hommes. Pour Barack Obama un tel déploiement de troupes est de la diversion.« En 2018, ils nous disent tout à coup que la plus grande menace pour l’Amérique, ce sont des réfugiés appauvris se trouvant à des milliers de kilomètres, à pieds, fatigués et avec des bébés (…) C’est terrible » a déclaré ce vendredi, l’ancien Président Barak Obama à Miami au cours d’une campagne de soutien aux démocrates. Pour Barack Obama cette action de l’administration relève de la manœuvre et de la distraction. Car selon lui Trump voudrait détourner l’attention de l’opinion américaine des véritables déviances sexistes, racistes et des échecs de son administration et la focaliser sur ce « mur d’hommes » qu’il veut monter à la frontière contre des migrants sans le sou, n’ayant pour seule arme que des pierres à lancer.
« Maintenant, ils envoient nos troupes courageuses pour un coup de théâtre politique quand ils pourraient être avec leurs familles » poursuit l’ancien Président ; « cela n’a rien de patriotique ». L’ex-Président a donc appelé à une vigilance accrue des américains, les exhortant à ne pas se laisser « étourdir » par cette pseudo « invasion ».
« Ils ont fait des promesses qui se sont avérées plus difficiles que prévu. (…) Ils ont essayé de donner une tournure positive aux choses. Soit dit en passant, c’est la nature humaine ; ce ne sont pas que des politiciens » conclut-il. Cependant, Alors que Trump a rejeté l’idée qu’il utilisait la question à des fins politiques ; sa rhétorique croissante, le nombre de soldats déployés surtout au cours des derniers jours de la campagne électorale, remettrait en question ce déni.
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