Ils sont 61 responsables d’écoles primaires et 2 des écoles maternelles épinglés. C’est à l’issue du contrôle sur la période du janvier à Avril 2018. « Les missions d’investigations ont révélé de nombreux autres cas de détournement de vivres –riz, haricot, maïs, huile, pois jaune, sel-».
Ceci est encore arrivé malgré les formations initiées à l’intention des gestionnaires des cantines scolaires et en dépit des sanctions infligées à la première vague de mis en cause à la suite du contrôle d’octobre 2017, informe le compte rendu du conseil des ministres. «De façon général, le mode opératoire des mis en cause consiste en une majoration frauduleuse des effectifs pour favoriser le prélèvement de quantités plus importantes de vivres» peut-on y lire.
C’est avec la complicité de certains agents impliqués dans la gestion des stocks au niveau des écoles concernées. A titre de mesure conservatoire, ils ont été tous déchargés de leur fonction par le ministre des enseignements maternel et primaire. Le Conseil des ministres en a pris acte.
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