Affaire Khashoggi : la patronne de la CIA va rencontrer des sénateurs américains

La directrice de la CIA, Gina Haspel, sera ce mardi devant une commission du sénat américain chargé de statuer sur la pertinence des éléments dont dispose l’agence de renseignement sur le meurtre de Kashoggi. Un point stratégique dans l’orientation future de la politique étrangère des USA envers l’Arabie Saoudite.La CIA, selon la presse américaine qui rapporte elle-même des confidences de sources proche de l’agence, aurait des éléments de preuve qui pourraient considérablement faire avancer l’instruction judiciaire sur la mort du journaliste saoudien.

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La commission du renseignement

Gina Haspel, Chef du renseignement, sera entendu devant un groupe très sélect d’élus, composé de membres de l’aile démocrate de la commission des affaires étrangères du Sénat, de membres de la commission pour les forces armées, et du sous-comité des opérations étrangères de la commission des Crédits. Selon la Presse, Les membres du Congrès, mécontents du fait que la chef du renseignement, n’ait pas daigné se présenter la semaine dernière à huis clos avec le secrétaire à la Défense Jim Mattis et le secrétaire d’État Mike Pompeo, avaient exigé que Mme Haspel comparaisse devant les membres du Comité du renseignement dès cette semaine.

Une bande Audio « décisive »

Gina Haspel aurait selon la presse américaine des preuves que Mohammed ben Salman, le prince héritier saoudien, aurait communiqué à plusieurs reprises avec un ‘’homme de main’’ présumé être Qahtani, à peu près au moment où une équipe placée sous le commandement de cet ‘’homme de main’’ perpétrait le meurtre de Jamal Khashoggi. Une cassette audio contenant des conversations interceptées et un rapport des messages échangés pourrait  à un niveau « moyen à élevé » confirmer l’implication de MBS. Mais pour d’anciens agents, le  niveau «moyen à élevé» est un niveau dépourvu de grande confiance. La nature des interceptions, qu’il s’agisse d’appels ou de messages texte, constituant une information extrêmement sensible, et la C.I.A. pourrait être réticente à partager la totalité de ses renseignements et surtout les procédures de collecte.

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