Emmanuel Macron pour désamorcer la fronde sociale ‘’gilets jaunes’’ annonçait le 10 dernier une série de mesures censées ne plus donner aux protestataires des motifs raisonnables de continuer à manifester ; des mesures dont le gouvernement lui-même ne s’imprègne que maintenant !Le Président Macron au cours de sa sortie médiatique début Novembre, l’avait laissé entendre ; « Sans doute n’avons-nous pas su depuis un an et demi y apporter une réponse suffisamment rapide et forte » ; On peut dire rapide et forte les mesures que le chef de l’État français annonçait ce jour l’étaient.
Des indiscrétions à l’Élysée confiait à la presse française que « Il ne fallait pas que cela fuite. Il fallait que la surprise soit totale pour qu’il y ait un effet-choc« .
Un effet de choc surtout pour les membres du gouvernement ; excepté Edouard Phillipe, lui selon les médias était dans la confidence ; les autres quant à eux furent complètement pris de court.
Une mise en œuvre ardue
Les ministres ont été surpris non seulement par l’annonce de leur Chef, mais surtout par l’ampleur et la portée économique des mesures annoncées. Il est clair que si le président Macron l’avait porté en Conseil des ministres, il se serait entendu dire que la mise en œuvre de ses mesures ne pouvait être envisagée en l’état actuel des finances du Pays.
Or, selon un élu, en des propos rapportés par la presse, Macron « ne voulait pas que les ministres lui disent : c’est impossible ». Aussi a-t-il préféré les mettre devant le fait accompli. Et on comprend aisément que augmenter de 100 euros le SMIC en réduisant la contribution sociale généralisée (CSG) imputée aux salariés et surtout en ‘’annulant ‘’ la hausse de la taxe sur le carburant ne sera certainement pas pour les ministres une chose aisée.
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