Ce fut l’occasion pour le parti de prĂ©senter Ă la presse ce qu’il considère comme les preuves que les poursuites judiciaires successives Ă l’encontre de leur camarade Komi KoutchĂ© sont l expression de l’acharnement judiciaire et politique.
Nourenou AtchadĂ© qui a lu la dĂ©claration du parti au sujet de l arrestation de Komi KoutchĂ©, a expliquĂ© que pour comprendre l’affaire Komi KoutchĂ©, il faut remonter en 2017. Date Ă laquelle le gouvernement a commanditĂ© un audit de gestion au fonds national de la microfinance sur la pĂ©riode allant de 2013 Ă 2016 qui correspond Ă la pĂ©riode oĂ¹ leur camarade n’y Ă©tait plus comme directeur gĂ©nĂ©ral.
A la suite de ce rapport d’audit pour lequel Komi KoutchĂ© lui-mĂªme n’avait pas Ă©tĂ© auditionnĂ©, le gouvernement Ă travers le parquet du tribunal de première instance de Cotonou a lancĂ© un mandat d’arrĂªt international contre Komi KoutchĂ© qui est depuis quelque temps aux États-Unis pour poursuivre ses Ă©tudes. Nourenou AtchadĂ© affirme que suite Ă ce mandat d’arrĂªt, Komi KoutchĂ© s’est prĂ©sentĂ© lui-mĂªme devant le juge d’instruction du tribunal de première instance de première classe de Cotonou le 6 avril 2018.
Une audition, la colère de la rupture et une nouvelle affaireÂ
Après audition, le juge qui n’a pas Ă©tĂ© convaincu de sa culpabilitĂ© sur les faits qui lui Ă©taient reprochĂ©s, Ă pris la dĂ©cision de lever le mandat d’arrĂªt qui Ă©tait lancĂ© contre Komi KoutchĂ©. Ce juge selon le porte-parole des Fcbe ressentira la colère de la hiĂ©rarchie par rapport Ă sa dĂ©cision pourtant fondĂ©e sur le droit et son intime conviction. Le procureur a ensuite interjetĂ©  appel avant que la demande de poursuite de l’ancien ministre Komi KoutchĂ© introduite par le gouvernement via le parquet gĂ©nĂ©ral de Cotonou, ne soit contre toute attente rejetĂ©e au parlement.
Le gouvernement n’a pourtant pas abdiqué. Dans sa détermination à en découdre avec ce cadre des Fcbe qui avait osé critiqué la gestion financière de la rupture, une affaire de vol d’argent au domicile de Komi Koutché est ressuscitée avec cette fois un montant sensationnel de huit cents millions. Alors que le vrai montant est de quatre vingt quinze millions qui représentaient le budget de campagne du parti Fcbe pour le département des collines lors des présidentielles de 2016.
La suite logique selon les FCBE
Continuant le rĂ©cit des Ă©vĂ©nements suivant le recoupement des FCBE, il a affirmĂ© que mĂ©content de ce que l’affaire n’ait pas connu la suite attendue, c’est Ă dire vilipender Komi KoutchĂ© en le prĂ©sentant comme prevaricateur des fonds publics, le gouvernement a enrĂ´lĂ© l’affaire Ă la Criet et la citation Ă comparaĂ®tre est adressĂ©e Ă Komi KoutchĂ© Ă la Criet le 18 dĂ©cembre. Et c’est dans la nuit du 14 au 15 dĂ©cembre 2018 que Komi KoutchĂ© est arrĂªtĂ© par la police des frontières Ă Madrid des suites d’un mandat d’arrĂªt international dĂ©livrĂ© contre lui. Un mandat d’arrĂªt que mĂªme ses avocats ignoraient. Mais le plus intriguant, observe Nourenou AtchadĂ©, c’est que leur camarade soit arrĂªtĂ© des jours avant la tenue de la première comparution. Il s’Ă©tonne de ce qui peut justifier une telle arrestation si ce n’est, toujours selon lui, le dĂ©sir d’humilier et de ternir l’image du premier vice-prĂ©sident du parti Fcbe. Le porte-parole parole dit avoir exposĂ© ainsi ses faits afin que chacun connaisse la vĂ©ritĂ© et dĂ©cèle les vĂ©ritables intentions du gouvernement derrière cet acharnement juciaire et politique.
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