Selon la presse locale, l’Autorité nationale de Lutte contre la corruption a saisi le président de la Cour suprême aux fins d’engager des poursuites contre des personnalités n’ayant pas encore déclaré leurs patrimoines. Le Bénin célèbre ce lundi 10 décembre, la journée nationale de lutte contre la corruption. Jean Baptiste Elias, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption a annoncé l’évènement au cours d’une conférence de presse qu’il a animé ce mercredi 05 décembre à Cotonou. Le président de l’Anlc a saisi l’occasion pour parler des mesures prise par sa structure pour obliger certaines personnalités a déclaré leurs patrimoines.
Il s’agirait des députés Eric Houndété, Pascal Essou, Rosine Dagniho, Rosine Soglo, Houngnibo Lucien, Wallis Zoumarou, Issifou Amadou, Mohamed Atao Hinnouho, Jocelyn Dégbé et Valentin Aditi Houdé .
Punir les mauvais élèves
Cinq membres du conseil économique et social et le ministre délégué chargé de la défense Alain Fortuné Nouatin sont aussi concernés. Jean Baptiste Elias dit avoir saisi la Cour suprême à l’effet de punir ces personnalités qui rechignent à déclarer leurs biens. « Par la présente, je voudrais vous prier de bien vouloir instruire le président de la chambre des comptes de mettre en application les dispositions de l’article 4 Alinéa 6 de la loi portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin qui dispose que le refus de déclaration est puni d’une amende dont le montant est égale à 6 mois de rémunération perçues ou à percevoir aux fonctions occupées. L’amende est prononcée d’office ou sur dénonciation par le président de la chambre des comptes » renseigne le courrier envoyé par l’Anlc au président de la Cour suprême Ousmane Batoko.
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