L’ancien prĂ©sident du Ghana s’est prononcĂ© sur le rĂ©seau social Twitter. Il s’est insurgĂ© contre le copier-coller de la dĂ©mocratie occidentale en Afrique. Très connu, mais souvent absent dans les mĂ©dias sous rĂ©gionaux et internationaux, l’ancien chef de l’État ghanĂ©en Jerry Rawlings ne reste pas moins une personnalitĂ© qui compte dans la politique de son pays et en Afrique de l’Ouest.
Il a dans une publication sur Twitter, invitĂ© les Africains Ă soutenir les tĂªtes pensantes qui Å“uvrent pour le dĂ©veloppement du continent. « Le temps est venu pour l’Occident de cesser d’éviter les patriotes africains. Ne soyons pas intimidĂ©s par la conviction des patriotes africains et ne nous sentons pas menacĂ©s par ceux-ci. Nous en avons marre des intellectuels perçus qui agissent Ă la place des autres et d’eux-mĂªmes, mais de leur propre espèce » a proposĂ© le prĂ©sident ghanĂ©en sur le rĂ©seau social. Pour lui, les diffĂ©rents conflits qui dictent leur loi sur le continent sont dĂ»s au fait de l’importation de certaines pratiques politiques qui ne sont pas dans l’habitude des Africains.
Du haut de ses 71 années d’existence, Rawlings
estime que la crise au Togo, au Cameroun et le sous-développement de l’Afrique sont la faute des Occidentaux.
Pour rappel, le Togo et le Cameroun deux pays de l’Afrique, sont respectivement secoués par une crise électorale et de division. La crise anglophone au Cameroun est la situation socio-politique spécifique du Cameroun anglophone à partir de la fin de 2016.
Depuis aoĂ»t 2017 par contre au Togo, l’opposition a mobilisĂ© des milliers de partisans dans les rues de LomĂ© et d’autres villes du pays pour contester le prĂ©sident Faure GnassingbĂ© au pouvoir depuis 2005, après presque 40 ans de règne de son père sur le pays. Les manifestants rĂ©clament des rĂ©formes constitutionnelles et la dĂ©mission du chef de l’Etat. De nouvelles Ă©lections lĂ©gislatives et locales doivent avoir lieu en ce mois de dĂ©cembre.
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