L’ancien président Ivoirien Laurent Gbagbo gardé en captivité à la Haye à la Cour Pénale Internationale est revenue sur certains pans des élections à l’issue desquelles la crise politique est née. Il accuse Henri Konan Bédié d’avoir cédé sous l’influence de la France. Pendant que Henri Konan Bédié cherche du soutien pour sa plateforme annoncée contre Ouattara en prévision de la présidentielle de 2020, Laurent Gbagbo l’accuse d’une certaine manière d’avoir de connivence avec la France, participé à sa situation actuelle. Ces révélations qui concernent beaucoup plus les résultats du premier tour des élections présidentielles de 2010 ont été rendues publiques dans le livre « Libre. Pour la vérité et la Justice ». Dans Ce bouquin du journaliste François Mattei, l’ancien président rapporte qu’en vérité, en octobre 2010, dès le premier tour, qu’il savait que, Ouattara était arrivé troisième et que ce dernier ne pourrait donc pas participer au second tour. Des gens du Pdci, le parti d’Henri Konan Bédié qui était donc deuxième seraient venu le voir pour passer des messages.
C’était volontaire
Selon l’ancien président jugé par la CPI, il était convenu que Henri Koan Bédié conteste les résultats. « Il ne l’a fait que le cinquième jour. Trop tard, la réclamation n’était plus recevable », a-t-il indiqué. Pour lui, le timing choisi par Bédié était fait à dessein. « C’était volontaire, Bédié est non seulement économiste mais il est aussi juriste. Il savait ce qu’il faisait. Il a cédé aux pressions de la France, et à son portefeuille… Après, tout n’as été qu’une mise en scène pour justifier mon éviction violente ».
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