Le premier ministre Belge dépose le tablier. Le Pacte de Marrakech sur les migrations qui n’a pas reçu l’adhésion de toute la classe politique est le principal motif. « Mon appel n’a pas été entendu. Je prends donc la décision de présenter ma démission et mon intention est de me rendre chez le roi immédiatement ». C’est par ces mots que Charles Michel a annoncé qu’il quitte la tête du gouvernement belge.
En effet, le Pacte de Marrakech sur les migrations serait à la base de la crise politique qui secoue actuellement le pays. Selon les nationalistes flamands, ce texte ouvrirait des voies à des pertes de souveraineté des Etats signataires pour définir leur politique migratoire. Aussi beaucoup de formations politiques belges se sont-elles insurgées contre ce texte qui a pourtant été signé par Charles Michel.
La N-VA qui se trouve être le parti politique le plus représenté à la Chambre avec 1/5 des députés, avait posé un acte fort en retirant son soutien à la coalition à quelques heures de l’approbation du pacte sur les migrations au nom de la Belgique, le 10 décembre à Marrakech. Ses ministres sont en effet, sortis du gouvernement.
La réaction de beaucoup d’autres formations politiques non moins influentes en Belgique ont contraint le premier ministre à se retirer du gouvernement. Cette démission suscite déjà au sein de la classe politique une certaine joie. Pour le député Jean-Marc Nollet, co-président du parti Ecolo « La page de ce gouvernement doit être tournée » car ‘’Aujourd’hui le Premier ministre a tiré les leçons, le bilan de quatre années et demie d’erreurs« .
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