Ils étaient deux à dicter leur volonté dans le pays. Vladimir Poutine et Donald Trump étaient les véritables leaders dans le pays n’en déplaise aux détracteurs. Mais l’annonce d’un retrait prochain des 2000 soldats américains installés dans le pays va complètement changer la donne.
Le président américain l’a dit : «Nous avons gagné contre ISIS (Daesh); il est temps que nos troupes regagnent le pays». Il faut dire que depuis quelques mois déjà, avec l’aide des troupes et de l’armement russe, le pouvoir syrien a pu regagner une bonne partie du territoire. D’un autre côté, les forces kurdes aidées des américains ont également réalisé de nombreuses percées.
Poutine maître à bord!
Mais à de nombreuses reprises, Poutine et Trump se sont opposés sur la stratégie à suivre. Poutine soutenant fermement son allié Bachar el-Assad, et les américains ne voulant pas entendre parler de lui. L’annonce du départ prochain des américains laisse donc un boulevard au président russe qui pourra ainsi imposer plus facilement sa vision dans la région.
Une décision de Trump qui devrait ravir également le président syrien qui ne voyait en cette présence qu’une déstabilisation permanente de son régime. Toutefois ce départ pourrait mettre en difficulté les kurdes, contre qui le président turc Erdogan livre une guerre sans merci, freinée jusque-là par le soutien américain.
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