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France : des gilets jaunes accusés d’avoir partagé des fakes news

Ces derniers jours, l’attentat de Strasbourg a fait resurgir une nouvelle théorie chez les gilets jaunes qui l’ont relayé massivement.L’attentat de Strasbourg survenu récemment a provoqué une onde de choc dans toute la France. Après des semaines de tension sociale qui ont débouché sur des manifestations très violentes, l’attentat de Strasbourg a renforcer le sentiment de crispation au sein de la population.

À l’approche d’un possible acte 5 du mouvement de contestation ce samedi, les contestataires ont fait un parallèle entre l’attentat qui vient d’être perpétré et la grogne sociale actuelle. Sur les réseaux sociaux, des manifestants affirment que l’attentat de Strasbourg est un complot d’État qui vise à détourner l’attention des gilets jaunes.

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Depuis le début des manifestations, des images qui n’ont rien à voir avec la crise sociale qui se déroule en France ont été diffusées largement sur de nombreux canaux d’informations notamment les réseaux sociaux.

Peine d’emprisonnement et lourdes amendes

Ces temps-ci, les « fake news » pullulent sur la toile. Les gilets jaunes, en diffusant ces fausses nouvelles, s’exposent à des sanctions judiciaires, comme le précise Zoé Vilain, avocate au barreau de Paris, spécialisée en nouvelles technologies:  » Diffuser de fausses nouvelles est une infraction en droit pénal depuis deux siècles. »

Selon l’avocate, ceux qui enfreignent la loi en vigueur sont susceptibles de poursuites. D’après les sources judiciaires «  le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, dégradation ou détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. »

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