Le Gabon, malgré l’absence prolongée de Ali Bongo, pour des raisons de santé ; reçoit l’agréable surprise de voir un crédit supplémentaire du Fond Monétaire international lui être accordé, ce mercredi 19 Décembre.Le Fond Monétaire Internationale annonçait ce mercredi, dans un communiqué relayé par la presse internationale que ; « le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la troisième revue du programme économique du Gabon qui est appuyé par un accord élargi au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC). L’achèvement de la revue permet de décaisser immédiatement 71,43 millions de DTS (environ 99 millions de dollars) »
Une nouvelle plutôt opportune
L’annonce de ce décaissement, sensé aider à « rétablir la stabilité macroéconomique» tombe à point nommé, alors que le pays est traversé par des tensions politiques agrégées autour de la vacance du pouvoir provoquée par l’absence du président de la République, Ali Bongo. Le président actuellement au Maroc pour sa ‘’convalescence, a été très souffrant, une période de coma ‘’artificiel ‘’ selon la presse, avait du s’absenter depuis plusieurs mois.
Ce nouvel accord de prêts octroyer sur approbation de « demandes présentées par les autorités d’une dérogation pour inobservation d’un critère de réalisation et d’une modification de critères de réalisation », pourrait donner l’impression selon les observateurs, d’un vote de confiance à l’endroit de la nouvelle administration Bongo en exercice depuis l’incapacité du Chef de l’État.
Une bonne nouvelle donc pour le parti au pouvoir, qui par cette manne providentielle pourra engager certaines réformes économiques et tenir certaines promesses ; mais surtout montrer aux détracteurs de Ali Bongo qu’il est certes absent, mais toujours aux affaires.
Une nouvelle opportune aux visées plus larges
L’accord de prêt de l’institution quoique heureux pour le Gabon a semble t-il des objectifs plus globaux ; comme « assurer la viabilité de la dette au niveau national ». Cependant, Le FMI ayant décelé au niveau du Gabon « une reprise économique (…) fragile » et soucieuse de ne point ajouter aux difficultés du régime en place ; aurait décidé, puisque « Les résultats obtenus par le Gabon dans le cadre de l’accord MEDC se sont améliorés », de soutenir les autorités gabonaises dans les « mesures importantes et difficiles » prises « pour maintenir le programme en bonne voie en dépit des élections législatives d’octobre 2018 » afin au final de « contribuer à la stabilité extérieure de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) ».
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