Gabon : Le gouvernement répond à « l’appel à la confrontation » de Ping

A l’appel à la violence lancé par le candidat malheureux aux dernières élections présidentielles au Gabon, le gouvernement répond par un appel à la paix. La réponse aux allégations de l’opposant gabonais Jean-Ping ne s’est pas faite attendre. 48 heures après le meeting de l’ancien président de l’Assemblée Générale de l’Onu et de la commission de L’UA, le gouvernement réagit et invite plutôt à la non-violence. « Entre leaders politiques, on n’appelle pas ses partisans à la violence, à la confrontation de rue » a déploré Guy Bertrand Mapangou porte-parole du gouvernement gabonais. 

Pour lui, les élections sont terminées depuis 2 ans et il ne pourrait se prévaloir d’une vacance de pouvoir car dit-il « Les institutions fonctionnent. Le président est en convalescence, tout le monde le sait ».

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Appel au calme

S’inscrivant en faux par rapport à l’affirmation de Jean-Ping selon laquelle : « Quand la concertation est bloquée, il ne reste plus que la confrontation. Nous y sommes, ça passe, ou ça casse », il indique que l’opposant n’a jamais négocié avec qui que ce soit.  « Est-ce qu’il pense que la confrontation de la rue amène au pouvoir » s’est-il interrogé. A l’endroit de Jean-ping qui a utilisé un passage du livre de l’Ecclésiaste affirme qu’il faut « prouver qu’il y a un temps pour se fâcher et un temps pour se ressaisir aussi ».

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