L’administration de Macron, déjà très ébranlée par l’ampleur de la protestation ‘’gilet jaune’’ continue par des publications presque aussitôt contredites, à s’emmêler les pinceaux quant à la trajectoire exacte à affubler aux différentes mesures annoncées. Ce Mardi, selon la presse nationale, le premier ministre français Edouard Philippe annonçait d’abord en début de matinée que les ébauches de solutions proposées le 12 Novembre dernier, en intention de désamorçage du blocus du Samedi noir, seraient réexaminées avant plus tard dans la soirée de déclarer qu’elles seraient maintenues.
Une administration avançant tâtonnant
En début de journée, Le Cabinet du premier ministre annonçait que la mesure de « l’extension du Chèque énergie » qui devait profiter à 6 millions de maisons au lieu de 4 millions actuellement, ainsi que celle de « l’élargissement de la prime à la conversion », un prime accordée aux ménages afin de stimuler une conversion écologique dans l’achat des véhicules, seraient annulées. Avant de faire volte face en fin de journée et de ré-annoncer leur maintien.
« Ça a été perçu comme un tête à queue. Nous ne voulons pas prendre le risque de ne pas être compris, raison pour laquelle nous maintenons l’intégralité des mesures telles qu’envisagées mi-novembre » plaidait Matignon en des propos rapportés par la presse internationale. Bien que le risque le plus imminent serait de retirer tout crédit à l’avenir à quelques annonces de l’administration.
Il est vrai que ces mesures devaient être au diapason du mécontentement des protestataires et donc être suffisamment fortes pour désamorcer la fronde sociale. Mais le fait est que jusqu’à présent selon les médias, le gouvernement ne se soit attelé qu’à annoncer et à désannoncer des mesures sans qu’aucune ébauche de mise en route ne se fasse sentir.
