Acculé par la crise qui s’accentue de plus en plus, le Président Macron a décidé de réagir lundi soir.Le président Macron semble avoir saisi l’ampleur de la crise sociale qui fait actuellement trembler la France. C’est d’ailleurs à ce titre que ce dernier a reçu une bonne quinzaine d’élus des Yvelines à l’occasion d’une session extraordinaire ou ce dernier a pu entamer une série de discussions franches et sans filtres.
Macron débute son mea culpa
Tous réunis pour l’occasion à l’Elysée, le président de la République a, trois heures durant, écouté ses interlocuteurs, ne décrochant pas une seule fois son téléphone, se contentant simplement de prendre des notes. Attentif, discret, ce dernier a toutefois dû se résoudre à recevoir des gifles. En effet, tous ont convenu qu’ils se diraient les choses sans filtres. Lucide, il a tout de même réagi lorsqu’un élu lui lance « Aujourd’hui, les gens veulent voir votre tête au bout d’une pique ! » ou « Vous êtes mal aimé, rejeté ». La raison ? Un rythme « catastrophique » et « inapproprié ».
Après huit jours de long silence, parfois reproché par les gilets jaunes, le chef de l’État a toutefois assuré qu’il s’expliquerait lundi soir, à la télévision. L’objectif ? Resserrer les liens et ne plus paraître comme le « président des riches », loin du « petit peuple ». D’ailleurs, il pourrait annoncer une série de mesures visant à relancer le pouvoir d’achat et améliorer la justice fiscale. Confessant le surplus d’impôts en France, le président a d’ailleurs débuté son mea culpa en confessant plusieurs erreurs, dont la baisse de 5 euros des APL ou encore la limitation de vitesse à 80 km/h, deux mesures qui ont fait grincer des dents.
Macron, déterminer à renouer avec les Français
Déterminé à renouer avec la France, Macron a également assuré qu’il allait bientôt partir à la rencontre des maires de l’Hexagone, lui qui n’était pourtant pas présent à l’occasion du dernier Congrès national de ces élus. Ses petites phrases piquantes ? Il a également confirmé qu’il ferait bien plus attention. Le fossé avec le peuple était grandissant, aujourd’hui le chef de l’État va s’atteler à le réparer.
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