Les gilets jaunes continuent de parler d’eux. Environs deux semaines après la réponse apportée par Emmanuel Macron à la pétition de Priscilla Ludosky, cette désormais ténor du mouvement n’est toujours pas satisfaite par les mesures prises et réclame plus d’actes concrets. Le mouvement de protestation des gilets jaunes aura eu le mérite de faire la Une des médias du monde en général et de la France en particulier. Démarrée depuis le 18 novembre dernier, ce mouvement qualifié de « non structuré » continue de faire parler de lui.
Au lendemain de la célébration de la Noël, une des personnes considérées comme les ténors de ce mouvement est encore monté au créneau pour toujours exiger plus du gouvernement français à travers son chef Emmanuel Macron.
Priscilla Ludosky, l’auteure de la pétition lancée contre la flambée des prix de l’essence ne semble toujours pas être rassurée de la réponse qu’a apportée le Chef de l’Etat Français à sa pétition. Pour elle, la réponse de Macron est « peu constructive ». Empruntant le canal de la page créée sur les réseaux sociaux pour la pétition, elle déplore qu’après 7 mois, rien de concret ne soit sorti de la réponse du président Français. « Monsieur Le Président, sept mois après avoir lancé cette pétition, je reçois votre réponse et il est bien dommage qu’après tant de temps, elle soit si peu constructive » a-t-elle déclaré.
Emmanuel Macron avait en effet, annoncé pour 2019 l’annulation des taxes sur le carburant et un état d’urgence économique et social. Ces choses selon la jeune militante, ne sont pas encore de nature à améliorer le quotidien des Français. Aussi, certains manifestants continuent-ils de montrer leur mécontentement sur des carrefours.
Ce qui devrait désamorcer la bombe
Priscilla Ludosky estime que pour que le gouvernement français quitte définitivement la braise, les taxes et impôts sur les produits de première nécessité et bios doivent être baissées. La hausse de la CSG pour les retraités doit également être supprimée.
« Chère Madame, chers tous… Votre message, je l’ai entendu. Je vous réponds directement : vous avez raison » avait pourtant déclaré Emmanuel Macron le 11 décembre dernier pour répondre à sa pétition.
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