Des révélations qui ne devaient pas arranger la situation. En effet, au Moyen-Orient, l’Iran joue le rôle de « trouble-fête », étant notamment soutenu par Moscou et Damas. De l’autre côté, Israël et les Etats-Unis tentent le tout pour le tout afin d’isoler le régime islamique sur la scène internationale. Problème ? Cela ne semble pas fonctionner.
L’armée iranienne confirme, Washington appelle l’ONU
En effet, les forces armées iraniennes ont confirmé avoir récemment mené un nouveau test de missile. Si, pour le moment, personne ne connaît ni la date, ni le type de missile testé, la crainte est de mise quant aux possibles répercussions d’une telle annonce. Crainte accentuée par le fait que le général Amirali Hajizadeh ait souligné l’importance de ce fameux test. De son côté, Washington tremble. En effet, au début du mois de décembre, le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, n’avait pas hésité à pointer du doigt le nouvel essai iranien d’un « missile balistique de moyenne portée en capacité de transporter plusieurs ogives » à même « de frapper certaines régions d’Europe et partout au Moyen-Orient ».
Face à l’ampleur de la situation, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU s’est tenue le 4 décembre dernier. Au cours de cette réunion, Washington n’a toutefois pas réussi à obtenir la condamnation totale de ces essais, que le gouvernement américain considère comme étant une violation totale des engagements pris par Téhéran. Une petite défaite géopolitique pour les États-Unis qui, il y a de ça quelques mois avait annoncé leur sortie de l’accord sur le nucléaire iranien, conclu en juillet 2015 du côté de Vienne.
Laisser un commentaire