Afin d’aider le Burkina Faso dans la lutte contre l’extrémisme, la France a décidé d’envoyer sur place, pas moins de 34 pick-up. Une aide logistique, bienvenue.Face à la lutte accrue contre le terrorisme, la France a décidé de soutenir de tout son poids le Burkina Faso. En effet, aujourd’hui, pas moins de 34 pick-up de l’armée française ont été envoyés du côté de Ouagadougou afin d’aider le pays à mener à bien sa politique. Une annonce confirmée par Florence Parly, ministre française de la Défense, qui a assuré qu’un accord a également été signé par Roch Marc Christian Kaboré, le président Burkinabé.
En visite du côté de Paris, ce dernier s’est ensuite rendu du côté de l’Élysée. Une visite au cours de laquelle le chef de l’État a eu le loisir de s’entretenir avec son homologue français, Emmanuel Macron, qui lui a assuré que la France resterait engagée au Sahel « jusqu’à ce que la victoire soit complète » contre les extrémistes. Toujours engagée dans la région, la France suit d’un œil attentif l’évolution de la situation et de la lutte contre le djihadisme. Résultat, l’aggravation sécuritaire au Burkina tend à poser problème du côté de Paris.
La France “respecte ses engagements” vis-à-vis du Sahel
Environ un an après s’être déplacé du côté de Ouagadougou, visite à l’occasion de laquelle le président français avait exposé sa vision de la relation entre la France et l’Afrique, ce dernier envoie donc un nouveau signal fort en direction de ses alliés. D’ailleurs, Emmanuel Macron semble se féliciter du fait qu la France ait toujours « répondu à l’intégralité des engagements pris » vis-à-vis des membres du G5 Sahel. Une manière, là encore, de rappeler l’engagement total et historique de l’hexagone sur le territoire.
600 écoles fermées au Burkina Faso
Aujourd’hui, l’urgence est réelle du côté du Burkina Faso où la menace djihadiste a poussé le gouvernement à annoncer la fermeture de plus de 600 écoles. La France elle, en plus d’appuyer les forces Burkinabés via l’opération militaire Barkhane a ainsi décidé de s’engager toujours plus via l’envoi de véhicules spécialisés même si cette décision reste exceptionnelle. « Il n’est pas prévu d’augmenter notre implication » a d’ailleurs conclu Emmanuel Macron.
C’est en échange de quoi ?