L’émission Polititia de la chaîne de télévision Africa 24 a récemment reçu comme invité Me Marc Benshimon. L’avocat de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon a opiné sur le respect par l’Etat béninois de l’arrêt rendue par la Cour africaine des droits de l’homme dans l’affaire 18 kg de cocaïne.
Dans un arrêt, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a demandé au Bénin de surseoir à d’exécution de la sentence infligée par la Criet à l’homme d’affaire Sébastien Ajavon. Le pays n’a toujours pas réagit. On craint qu’il n’exécute cette décision de la juridiction africaine. Pour Me Marc Bensimhon, le Bénin peut choisir d’ignorer l’arrêt de la CADHP mais il s’expose ainsi à des sanctions. « Si sa décision n’est pas respectée, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples peut saisir la conférence des chefs d’Etats de l’Union Africaine» a t-il déclaré.
La CADHP a eu du caractère
En vertu de l’article 46 du protocole relatif à la charte africaine des droits de l’homme, l’Union africaine peut mettre au banc des nations le Bénin. Ce qui serait catastrophique pour l’image de ce pays estime l’avocat au barreau de Paris. L’Union africaine peut aussi imposer des sanctions économiques au Bénin , a-t-il ajouté. Me Marc Bensimhon a par ailleurs salué la « force et le caractère » de la CADHP parce que pour lui, ce n’était pas évident que la juridiction africaine prenne en urgence une telle décision.
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