Ce n’est plus un secret. Le journaliste saoudien critique du pouvoir en place a été assassiné au début du mois d’Octobre dans l’ambassade de son pays à Istanbul. Les autorités turques ont très tôt affirmé que le journaliste était entré dans le consulat à Istanbul sans en ressortir. Une version que les autorités saoudiennes ont rejeté dans un premier temps.
Pendant longtemps les autorités saoudiennes ont nié le meurtre jusqu’à reconnaître après plusieurs semaines l’assassinat du journaliste dans l’ambassade en Turquie mais ont rejeté leur implication directe pointant du doigt des personnes dans l’entourage du prince héritier MBS. Des versions des circonstances de l’assassinat du journaliste ont été révélées par la suite dans la presse internationale. Selon les informations officielles, le prince n’était pas au courant de cette initiative de ses responsables saoudiens.
Le sénat américain accuse MBS
Il y a quelques jours, le sénat américain a pris le contre-pied de la position du milliardaire américain devenu 45è président des Etats-Unis. En effet, il a pris une mesure symbolique qui pourrait dans les prochains jours attérir sur la table du Président Donald Trump. Une résolution qui pointe du doigt le prince héritier dans l’assassinat du journaliste saoudien en exil a été adoptée par le sénat la semaine dernière. Une véritable camouflet pour le président Trump qui n’a pas caché qu’il continuera toujours à travailler avec le royaume.
Trudeau va dans le même sens
Au cours d’une récente interview à un journaliste canadien, Justin Trudeau, le premier ministre a confié avoir échangé avec le prince héritier sur la question à Buenos Aires lors du G20. Pour lui, il est « invraisemblable » qu’on puisse dédouaner le prince héritier dans cette affaire d’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
« Je pense que l’idée qu’un pays et un leader qui est aussi contrôlant que le prince Salmane ait perdu contrôle de sa garde rapprochée comme ça, ça me paraît très invraisemblable ».
Justin Trudeau
Laisser un commentaire