Nigéria : en colère contre Amnesty, l’armée demande son départ

Amnesty International dans un récent rapport fait état de l’incapacité de l’Armée républicaine nigériane à assurer la protection de la population surtout lors des affrontements entre agriculteurs et éleveurs. Un rapport que réfute dans sa totalité l’armée nigériane.Le nouveau rapport de Amnesty International intitulé «Récolte des morts : trois années d’affrontements sanglants entre agriculteurs et éleveurs», serait le produit d’enquêtes débutées depuis 2016, avec une dizaine de visites et de recueil de témoignages dans 56 villages, cinq États de la Fédération. Le rapport, selon la presse révélerait que 57% des 3 641 décès enregistrés depuis le début des affrontements, étaient survenus en 2018.

Un tissu de mensonge selon l’armée

Incriminant l’armée nigériane, le rapport expliquerait que les affrontements pouvaient durer des jours entiers et que les forces de sécurité bien qu’étant souvent  en faction non loin du lieu des combats, mettaient des heures à intervenir. Ou ne faisaient rien pour empêcher les meurtres, pillages ou autres dégradations de biens matériels alors même qu’ils étaient prévenus de l’imminence des attaques.

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Des conclusions qui ne sont nullement du goût des cadres de la grande muette qui dit que l’organisation internationale  est au service d’une cause inavouée. Pour John Agim, brigadier général et directeur de l’information militaire : « Amnesty International n’apporte rien à notre pays, ils n’ont rien à faire ici » car « Nous avons là une ONG internationale qui nous décrit comme des gens non civilisés qui ne savent pas prendre soin de leur propre population » Seulement « Cette année, nous avons eu droit à presque un rapport par mois !(…)  et ce serait, fustige le général comme si « plus vous répéter un mensonge, plus il devient une vérité » .

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