Le groupe terroriste Boko Haram dont une frange a prêté allégeance à Daesh ne veut pas se laisser faire, malgré les moyens mis à disposition par le gouvernement nigérian à l’armée. De grandes avancées ont pourtant été faites ces dernières années, mais le groupe tente depuis quelques mois de revenir sur le devant de la scène. Le président nigérian Muhammadu Buhari qui veut briguer un deuxième mandat a promis d’intensifier la lutte contre les terroristes.
Arrestation d’un important chef
Dans cet esprit de nouvelles opérations sont menées par les forces armées nigérianes pour contrer mais aussi pour prévenir les attaques des terroristes. Ce vendredi 21 décembre, les autorités policières ont annoncé l’arrestation d’un important chef du groupe armé. Umar Abdulmalik, puisque c’est de lui qu’il s’agit aurait organisé les attentats d’Abuja d’octobre 2015 qui avait fait 18 morts et une quarantaine de blessés.
Il a été arrêté en compagnie de 7 autres suspects. Outre ces accusations, l’homme serait impliqué dans l’évasion de prison de plus de 200 criminels du groupe terroriste. Selon Jimoh Moshood, porte-parole de la police fédérale du Nigéria, il aurait également braquer plusieurs banques avec l’aide de complices. C’est donc un terroriste mais également un criminel notoire qui est tombé dans les mailles de la police nigériane.
Boko Haram, une épine dans le pied de Buhari
Pour rappel, le président nigérian qui brigue un nouveau mandat sera également jugé sur ses résultats contre le groupe terroriste en plus des résultats dans le domaine de la lutte contre la corruption. Très critiqué ces dernières années, notamment à cause de sa longue absence due à ses problèmes de santé. Le fait qu’il n’est pas pu tenir sa promesse d’en finir avec Boko Haram constituera un des leviers sur lesquels l’opposition nigériane va s’appuyer.
Clouez-le et jeter la clef de sa cellule.
C’est rare les bonnes nouvelles dans la lutte contre le jihadisme au Nigéria.