L’émission l’Hebdo de la radio Océan Fm a reçu hier vendredi 07 décembre, Jean Baptiste Elias. Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption a parlé des dossiers de corruption portés à la connaissance de sa structure.Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption a évoqué le cas des personnalités qui rechignent encore à déclarer leur patrimoine. A l’en croire, il y a un ministre qui ne l’a pas encore fait au 1er octobre 2018. LAnlc par sa « modeste personne a écrit à la Cour suprême pour demander qu’il soit traduit devant la justice. Ensuite, au niveau de l’Assemblée nationale, il y a dix députés qui au 1er octobre 2018 n’ont pas fait leur déclaration de patrimoine alors qu’ils sont en place depuis plus de trois ans et demi» a déclaré Jean Baptiste Elias.
«Je n’ai jamais dit qu’il n’y a pas de dossier Maria Gléta, ni machines agricoles»
Il dit avoir écrit au président de la Cour suprême pour lui demander de prendre les sanctions prévues par les textes en vigueur à savoir maintenir six mois de leur traitement. Concernant les autres dossiers de corruption, le président de l’Anlc souhaite que les différentes personnes impliquées remboursent les fonds dilapidés. Jean Baptiste Elias a par ailleurs opiné sur d’autres présumés dossiers de corruption. Il s’agit des affaires machines agricoles et Maria Gléta. A l’en croire, aucun de ces dossiers n’est à son niveau. « Je n’ai pas les dossiers, je ne peux pas parler de ça. Mais je n’ai jamais dit qu’il n’y a pas de dossier Maria Gléta, ni machines agricoles » a-t-il précisé. Pour rappel, le Bénin célèbre la 13 e édition de la Journée nationale de lutte contre la corruption lundi prochain. Une journée qui a pour thème : « Jeunesse engagée dans la lutte contre la corruption ».
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