Certains médias ont relayé, semaine dernière, que l’ancien président de la République du Bénin, Thomas Boni Yayi, a assigné en justice des personnes pour diffamation dans le cadre du procès ICC-SERVICES devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). A propos, ses avocats sont montés au créneau ce lundi 24 décembre 2018 pour situer l’opinion publique sur la nature de l’action intentée en justice et ses fondements juridiques et sociaux.Le président Boni Yayi a effectivement intenté une action judiciaire qui a trait au dossier ICC-SERVICES. Mais il ne s’agit pas d’assignation en diffamation contre des personnes. « Il s’agit plutôt d’une plainte avec constitution de partie civile pour faux témoignage » à l’encontre de l’ancien Procureur général Georges Constant Amoussou. Ceci, pour avoir affirmé sans ambigüité que « Le promoteur de ICC-SERVICES est bel et bien monsieur Thomas Boni Yayi avec la complicité de ses collaborateurs ». C’est ce qu’a clarifié Maître Renaud Agbodjo lors de son point de presse ce lundi soir à Cotonou.
Il indique de « ces affirmations, …, s’écartent à tout point de vue de la vérité, mais plus gravement, tendent à présenter et installer Mr Thomas Boni Yayi dans l’inconscient collectif, comme la source de cette escroquerie à grande échelle ». Ses conseils se disent surpris que « ni la Cour, ni le procureur spécial, et dans une moindre mesure les avocats ayant adressé des questions au témoin, …., n’ont encore veillé à l’exigence de la vérité ». L’ex chef d’Etat béninois demande que la justice palie à une telle abstention.
Aussi, a-t-il mis en place une équipe pour suivre tout le procès afin de « relever et poursuivre tout acte ou propos qui serait constitutif d’atteinte à son honneur et sa réputation, en cas d’abstention de la CRIET à se saisir d’office de telles infractions » Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué rendu public à propos.
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