Policiers agressés par des gilets jaunes : ce que Macron a dit

En France, un groupe de policiers a été agressé par plusieurs gilets jaunes. Une scène qui a fortement choqué, jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat.

Le 22 décembre dernier, avait lieu le sixième acte des manifestations des gilets jaunes. Ainsi, si la mobilisation semble ralentir et subir le temps, de nombreux irréductibles ont décidé de continuer le combat. Si les violences ont été moindres, un groupe de policiers a tout de même été agressé par plusieurs manifestants sur les Champs-Élysées.

Choqué par cette agression, Emmanuel Macron s’exprime

Des images choquantes qui ont d’ailleurs fait réagir le président français Emmanuel Macron, alors en déplacement au Tchad. Selon lui, des réponses judiciaires seront apportées et les agresseurs seront jugés et punis. Enfin, assurant avoir entendu et compris le message, le chef de l’État a rappelé y avoir apporté une réponse. Désormais, « l’ordre, le calme et la concorde » doivent régner. D’ailleurs, le Premier Ministre devrait bientôt se rendre auprès de ces policiers, signe d’unité.

Autre symbole attaqué à Angoulême, celui d’une statue censée représenter le chef de l’État. En effet, celle-ci a été décapitée. Un message lourd de sens qui a fortement choqué l’exécutif et Édouard Philippe notamment, qui a assuré que ce geste était « inacceptable ». De son côté, l’eurodéputé EELV, Yannick Jadot, a estimé que les limites avaient été franchies et qu’il était temps de revenir au calme. En tout, 220 personnes ont été interpellées samedi dernier, dont 81 ont été placées en garde à vue. Afin d’empêcher tout débordements, les forces de l’ordre elles, devraient être de nouveau en première ligne samedi prochain, soit le 29 décembre. 

Des forces de l’ordre, à bout de souffle

En plus de cela, ces dernières vont également devoir gérer les échauffourées de la nuit de la Saint-Sylvestre. Une double mission qui devrait mettre les nerfs à cran. D’ailleurs, ces derniers commencent à en avoir marre et n’ont pas hésité à le faire savoir il y a quelques jours en bloquant certains points centraux de la ville de Paris. Gestion continue de la menace terroriste, Euro 2016 en France, Coupe du Monde 2018, gestion de la crise sociale des gilets jaunes… La liste des événements à couvrir est longue et la reconnaissance moindre. Ainsi, outre l’amélioration de leurs conditions de travail, les forces de l’ordre réclament par exemple le paiement de leurs heures supplémentaires.