Syrie : Trump retire ses troupes, les kurdes se battent toujours contre l’EI

La coalition arabo-kurde soutenue par les USA, se retrouve seule dans sa lutte conte l’Etat islamique. Une lutte qui s’annonce ardue, car des groupuscules potentiellement dangereux subsisteraient encore, malgré le fait que Trump ait déclaré que la guerre était finie.A Hajine, une ville à l’est de la Syrie, réputée bastion retranché des djihadistes, le combattants kurdes sont maintenant et plus que jamais sur le pied de guerre, selon un organe de presse qui a effectué de déplacement dans la localité. Car depuis l’annonce du retrait des troupes américaines, après que Trump ait déclaré que Daesh était vaincu, les kurdes ont affirmé avoir constaté comme une nouvelle motivation dans les rangs djihadistes.

Des poches incandescentes

« Dans toutes les batailles contre l’Etat islamique qu’on a menées, on n’a jamais connu une telle résistance » déclarait un soldat kurde en des propos rapportés par le média. L’annonce du départ des USA, n’est certainement pas tombé dans des oreilles de sourds, et les groupuscules de Daesh retranchés à Hajine ont vu l’avantage pour leur guerre de profiter des angles morts crées par le départ des militaires américains.

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Aussi, « Ils attaquent en permanence » commentait un commandant kurde. La région de Hajine retrancherait, des sources de l’organe de presse, près de 4 000 combattants djihadistes ; « On sait que les lieutenants et le frère d’Abou Bakr al-Baghdadi, sont à Hajine, ils y tiennent des réunions (…) c’est lui qui dirige ses troupes directement » expliquait un soldat qui tenait à préciser que les groupes en présence montraient autant de velléités parce qu’il étaient composés des « meilleurs combattants étrangers », de « ceux qui ont été les plus cruels ».

Un retrait américain décrié

Trump en partant de Syrie, laissait selon la presse, l’alliance arabo-kurde qu’elle avait aidée à mettre sur pied, orpheline. Car les succès de l’alliance se devaient pour une large part au soutient logistique de l’aviation américaine. Les autres puissances font certes leur part de maintien de la paix mais  l’essentiel des forces de la coalition seraient due pour une proportion importante aux contingents américains. En outre de l’avis des observateurs le départ des USA, aurait un impact immédiat sur la configuration géopolitique de la région.

La France et le Royaume Uni avait déjà jugé ce départ inopportun. Mais le président américain publiait ce jeudi dans un tweet ; « Les États-Unis veulent-ils être le policier ? du Moyen-Orient, obtenant RIEN mais dépensant des vies précieuses et des milliards de dollars pour protéger d’autres personnes qui, dans presque tous les cas, n’apprécient pas ce que nous faisons? Voulons-nous être là pour toujours? Il est temps que les autres se battent enfin ».

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