Face à la découverte de nouveaux éléments, la défense de Tariq Ramadan a décidé de contre-attaquer, demandant l’arrêt des poursuites judiciaires concernant les plaintes de deux françaises.Il y a quelques jours, l’avocat de Tariq Ramadan remettait directement en cause les allégations d’une accusatrice française, une certaine « Christelle » dont le prénom a été déformé. En effet, celle-ci assurait avoir été séquestrée par l’islamologue alors que ce dernier se trouvait en pleine conférence. Plus tard, il l’aurait rejoint dans sa chambre, là ou le viol se serait passé quelques heures auparavant.
Toutefois, une expertise de reconnaissance faciale est venue remettre en cause cette histoire puisque « Christelle » aurait été reconnue par le processus d’IA. En effet, cette expertise a conclu à 75 % que la jeune femme était présente à l’occasion de la conférence tenue par le prédicateur alors même qu’elle assurait ne pas y avoir pris place, puisque enfermée dans la chambre de Ramadan.
Henda Ayari, elle aussi attaquée par Me Marsigny
Cependant, Me Emmanuel Marsigny, l’avocat de Tariq Ramadan, s’en est également directement pris à Henda Ayari, la seconde plaignante. En effet, c’est via la découverte de divers SMS relativement obscènes et crus que ce dernier a décidé de casser la défense adverse. Selon ses dires, les messages échangés entre le 15 septembre et le 8 octobre 2012 tendent à prouver que la relation que les deux entretenaient était, certes d’une rare violence, mais réellement consentie. Résultat ? Le conseil du prédicateur demande l’abandon pur et simple de toutes les charges contre son client.
Laisser un commentaire