Un troisième Canadien vient d’être arrêté en Chine. Même si le gouvernement chinois assure qu’il n’y aucun lien avec l’affaire de Meng Wanzhou, il garde cependant un flou sur les conditions de détention de ces prisonniers. Affaires mondiales Canada, un ministère du gouvernement fédéral chargé des relations diplomatiques et consulaires a annoncé qu’un troisième Canadien vient d’être mis aux arrêts sur le sol chinois. Les raisons de cette arrestation restent pour le moment inconnu. Cependant, se référant aux antécédents qui existent entre les deux pays, on pourrait bien assimiler cette troisième arrestation et les deux précédentes à une pression indirecte sur le gouvernement Canadien pour obtenir la libération de la directrice financière du géant chinois des télécommunications Huawei, Meng Wanzhou.
Cette dernière fait objet d’une procédure d’extradition vers les Etats-Unis. Il lui est notamment reproché de faire affaire avec l’Iran par l’entremise de la filiale Skycom. En attendant la poursuite de la procédure, la ressortissante Chinoise jouit d’une liberté qui lui a coûté le versement d’une caution de 10 millions de dollars.
Pékin réfute cependant la thèse selon laquelle ces arrestations seraient en représailles à l’affaire Meng Wanzhou. Le gouvernement indique que ce sont juste des « mesures coercitives » qui sont prévues par la législation chinoise. Car les deux mis en causes sont soupçonnés « d’activités menaçant la sécurité nationale ». Rappelons qu’il s’agit de l’ex-diplomate canadien Michael Kovrig ainsi que le consultant Michael Spavor, originaire de Calgary.
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