Tirs de missiles israéliens : tension avec la Syrie après l’annonce de Trump

Depuis l’annonce du retrait des forces américaines du sol syrien, Israël se retrouve en première ligne. En effet, l’influence américaine ne leur servant plus dans la région, les tensions locales devraient être largement ravivées.Rien ne va plus entre la Syrie et Israël. En effet, les deux états ont confirmé avoir déployé leur système de défense antiaérien, l’un accusant l’autre d’avoir déclenché les hostilités. Difficile toutefois de connaître la cause réelle de ce soudain regain de tension. Il semble aujourd’hui acquis que l’annonce du retrait des forces américaines de la région ait totalement rebattu les cartes.

Damas accuse Israël de tirs de missiles

Du côté de Damas, on assure ainsi que plusieurs avions israéliens ont tiré une salve de missiles depuis l’espace aérien libanais. La cible, Damas, a été en partie protégée grâce au déploiement rapide et efficace du système de défense antiaérien. Toutefois, un dépôt de munitions a été détruit. Si aucun décès n’a été à déplorer, il semblerait toutefois que trois soldats aient été touchés. Une information confirmée par la télévision d’État. De son côté, Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH, l’Observatoire syrien des droits de l’homme, a estimé que ces raids aériens visaient surtout à toucher « des entrepôts d’armes » servant principalement aux forces iraniennes et au Hezbollah, la milice libanaise pro-Téhéran, ennemi défini d’Israël.

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Israël se refuse à commenter l’actualité

De son côté, Israël a elle aussi confirmé avoir déployé son système de défense antiaérien après qu’un missile ait été tiré depuis la Syrie. Selon les premières informations, personne n’aurait été blessé tandis qu’aucun dégât matériel n’a été rapporté. Toutefois, aucun commentaire n’a été fait concernant les frappes menées en direction de Damas, difficile donc de connaître les réelles intentions de l’État hébreu, mais si celles-ci étaient avérées, il s’agirait du premier fait d’armes depuis l’annonce officielle du retrait des forces américaines de cette région.

Une décision qui a d’ailleurs dû faire bondir Israël, qui se retrouve de fait, en première ligne face à son ennemi iranien. En effet, l’État hébreu « se servait » des forces américaines comme bouclier à l’influence grandissante de l’Iran dans la région, assurant à plusieurs reprises que la Syrie ne servirait jamais les intérêts iraniens. Aujourd’hui, les Américains n’étant plus là, Téhéran et Moscou sont désormais les seuls maîtres à bord, de quoi faire trembler Israël.

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