Venezuela : la Russie veut une base militaire avancée dans le pays

Selon certaines informations, la Russie envisagerait de créer une base militaire sur l’île Vénézuélienne de La Orchila. Une idée qui fait trembler Washington.La relation entre la Russie et le Venezuela pourrait-elle prendre une toute nouvelle tournure ? En effet, si Maduro est d’ores et déjà proche de Poutine, ce dernier ayant envoyé deux bombardiers du côté de l’Amérique du Sud afin de participer à des exercices militaires, l’idée d’une base militaire russe sur l’île de La Orchila pourrait encore rapprocher les deux hommes.

Russie – Venezuela, une alliance stratégie qui fait peur à Washington

En effet, le Kremlin réfléchit très sérieusement à ouvrir une nouvelle base militaire du côté du Venezuela, afin de concurrencer les États-Unis et leurs bases sur les îles de Guam (Pacifique) ou de Diego Garcia (Océan Indien). Selon certaines informations, le gouvernement vénézuélien serait d’ailleurs totalement pour. En effet, Maduro étant relativement critiqué, craint depuis plusieurs mois déjà une intervention militaire américaine sur son sol. La présence accrue de militaires russe pourrait lui servir de pare-feu et lui assurer de fait, une présidence « tranquille ».

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L’île de La Orchila revêt d’une importance stratégique puisque cette dernière accueille déjà certains escadrons vénézuéliens. En outre, elle dispose également d’une piste d’atterrissage longue de 3.000 mètres, ce qui permettrait de réduire le coût des investissements en aménagements. Enfin, depuis cette base, les bombardiers russes pourraient librement se déplacer et patrouiller au-dessus des Caraïbes, sans même avoir besoin d’avions ravitailleurs.

Les Etats-Unis, dans le viseur de Moscou

Une situation qui ne devrait pas enchanter Washington et qui pourrait à terme, créer de nombreuses tensions. En effet, ces bombardiers, capables de se déplacer à deux fois la vitesse du son, pourraient en théorie atteindre la quasi-totalité du territoire américain depuis leur base. Un véritable moyen de pression qui pourrait également pousser les USA à revoir leur position en ce qui concerne leur envie de retrait du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (INF).

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