Ouvert depuis le 17 décembre 2018, le procès ICC Services semble s’enliser dans le mensonge. C’est le sentiment qui anime le président de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Cyriaque Dossa l’a fait savoir aux différentes parties du procès au cours de l’audience du lundi 31 décembre 2018.
Le procès ICC Services progresse mais la vérité semble-t-il, est lente à sortir de la bouche des sachants, accusés et témoins. Le président de la Criet Cyriaque Dossa a la même impression. Il l’a dit de vive voix aux différentes parties de ce procès au cours de l’audience du lundi 31 décembre 2018. Pour le juge, ce sont les parties au procès qui doivent aider à la manifestation de la vérité afin que le droit puisse être dit. « Plus celles-là choisissent de cacher ce qu’elles ont fait, plus ceux-ci , les témoins et sachants , décident de ne pas restituer à la cour ce qu’ils savent réellement des faits en cause, plus le procès prendra du temps pour s’étaler dans le temps » a-t-il déclaré.
Les pressions inciviques
Le président de la Cour craint aussi que le corps du délit soit dévoré à dessein par les diverses forces qui agissent pour que le procès ne puisse aboutir. « Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est de voir ce procès définitivement consumer dans la flamme du mensonge, le piège du temps, les pressions inciviques sur ceux qui ont accepté d’animer ce segment processuel y afférent » a-t-il prévenu. Le corps du délit ce sont les sommes d’argent récupérées chez les déposants par les prévenus et les instruments qui peuvent retracer l’usage qui en a été fait, de même que les immeubles, les biens meubles acquis et les ordinateurs qui peuvent renseigner la Cour.
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