Des biens aux mains de la justice appartenant à Guy Akplogan et Emile Tégbénou, responsables de ICC-SERVICES, ont été vendus. Selon le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Gilbert Togbonon qui a donné l’information à l’ouverture de la 25ème audience du procès ICC-SERVICES ce vendredi 25 janvier 2019, c’est une infraction et elle sera punie.
« Tous ceux qui ont commis l’erreur de les acheter n’ont qu’à savoir qu’ils n’ont rien acheté » souligne le procureur. Au-delà, ils seront poursuivis. « Non seulement la vente est nulle mais nous allons les poursuivre et nous demandons la permission pour que leur audience soit aussi diffusée » prévient Gilbert Togbonon.
A ses dires, outre les acquéreurs, tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre à ces transactions feront objet de poursuite judiciaire. Le procureur évoque les démarcheurs, les autorités locales – chef quartier, maire, conseiller-, les parents, etc. Il en sera de même pour les notaires impliqués, à l’en croire.
Les intérêts des spoliés menacés
Pour le président de la CRIET, Cyriaque Dossa, ces ventes, si elles se confirmaient, ne sont pas de nature à garantir les fonds que la Cour s’en va sauver pour les spoliés de ICC-SERVICES. Selon les souhaits de certains conseils, il faut interpeller les auteurs de ces ventes dans le procès en cours.
Mais d’autres pensent qu’il faut aller autrement. Dans tous les cas, la procédure contre eux est « déjà dans les coulisses », d’après le procureur spécial.
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