Le dossier de « Biens mal acquis » soulevé depuis 2007 par certaines organisations contre des dirigeants Africains et leurs familles refait surface. Ces associations constituées en partie civile ne relâchent pas l’affaire. Elle a été relancée selon William Bourdon, l’avocat de l’organisation Transparency International, constituée partie civile. Beaucoup d’éléments auraient donc milité en la faveur d’une réouverture de cette affaire qui implique des noms assez célèbres comme Bongo, Sassou Nguesso et autres. A en croire le conseil de cette organisation internationale de nouveaux éléments ont permis « d’identifier de nouveaux comptes bancaires, de nouveaux mouvements financiers et donc, d’établir une cartographie des biens immobiliers suspectés d’avoir été acquis par des moyens illicites ». Aussi, de mesures ont-t-elles été prises pour se pencher sur le cas de la famille Bongo.
Perquisition dans les appartements Bongo
Cette fois-ci, ce sont les accusations formulées contre la famille du président Gabonais qui ont été relancées par la justice française. En effet, aux premières heures de ce mercredi 30 janvier 2019, certains appartements inscrits dans le patrimoine de la famille Bongo en France ont reçu la visite des forces de l’ordre pour une perquisition. Cette information rendue publique par « La lettre du continent », consacrée à l’actualité politique et économique en Afrique de l’Ouest ainsi que dans les pays du golfe de Guinée indique que, l’opération a été faite sur demande du juge d’instruction. La perquisition aurait ciblé les biens immobiliers situés sur l’avenue Foch, à Paris et qui serait à Pascaline Bongo, la sœur d’Ali Bongo.
Laisser un commentaire