L’étau serait-il en train de se resserrer contre l’ancien Pdg de Renault-Nissan ? Certaines informations relayées dans la presse Japonaise indiquent de nouveaux faits qui le plongent davantage.L’affaire relative à la gestion du tout-puissant patron de Nissan continue de défrayer la chronique au Japon. Carlos Ghosn qui continue son séjour dans une prison japonaise fait également parler de lui dans la presse de ce pays. A mesure qu’évolue l’enquête, de nouvelles révélations sur la gestion du Pdg apparaissent dans les colonnes des journaux. Cette fois-ci, il lui est reproché sa proximité avec certains hommes d’affaires ainsi que des faveurs qu’il leur aurait accordées. Le journal Japonais « Japan News » a en effet, révélé avec des noms, des chiffres à l’appui, certaines transactions et activités qui ont été faites par Carlos Ghosn et qui seraient un peu douteuses. Selon cet organe, le patron de Renault-Nissan aurait créé un fond secret dont un de ses amis se serait porté caution auprès d’une banque du Japon pour une bagatelle somme de 13 millions d’euros.
L’autre fait qui a retenu l’attention du journal est l’issu d’une procédure de sélection d’un distributeur local de Nissan en Inde en 2008. Il rapporte que Carlos Ghosn aurait influencé le choix de la société Hover qui paradoxalement appartenait à une connaissance de sa fille. Le troisième fait non moins important relayé par le journal est l’achat d’un terrain pour le compte de l’entreprise. Il s’est fait également que le vendeur se trouve être un très bon ami du Pdg.
Soupçon d’emploi fictif
Rappelons qu’il y a quelques jours, la presse indiquait que Carlos Ghosn aurait employé une de ses sœurs qui prenait une rémunération mirobolante. Chose curieuse, Claudine Bichara de Oliveira qui est censée avoir occupé le poste de conseiller de Nissan sur les « donations » puis, conseiller du président n’a laissé aucune trace de son travail au sein de l’entreprise.
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