C’est une anecdote racontée par un professeur d’université en Chine dans une tribune diffusée par le site français « Le Monde ».
Dans une tribune publiée par « Le Monde » sur la CPI et le cas Laurent Gbagbo, Morten Bergsmo, professeur dans une faculté de droit de l’université de Pékin, raconte la réaction des étudiants chinois avec qui il a partagé un article faisant des révélations sur les collusions entre la Cour pénale internationale et le pouvoir français à l’époque de l’arrestation de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
A l’époque rappelle-t-il, Sarkozy était un proche d’Alassane Ouattara, et des contacts avaient été établis entre son pouvoir et la Cour pénale internationale pour « pour s’assurer que Laurent Gbagbo soit placé en détention quand Alassane Ouattara prendrait ses fonctions, jusqu’à ce que la CPI ait fini de préparer son dossier« .
Des étudiants interloqués par la situation
Informés de cette situation, les étudiants chinois à qui M. Bergsmo donne des cours à l’université de Pékin ont eu une réaction sans appel : « Vous voyez, professeur, nous vous avions dit que les juridictions internationales ne pouvaient pas être indépendantes face à des gouvernements puissants. Elles sont forcément instrumentalisées. C’est pourquoi la Chine ne doit pas rejoindre la CPI. ».
Il précise que parmi ces étudiants, certains aspirent à occuper des fonctions de dirigeants. Pour rappel, Laurent Gbagbo est incarcéré suite à des accusations de crimes contre l’humanité après la crise post-électorale de 2010 – 2011. Plusieurs personnalités ont reproché à la CPI sa partialité, affirmant que la Cour pénale internationale participe à la justice des vainqueurs, et qu’elle n’a inculpé aucun proche de l’actuel président, alors que des crimes ont été commis dans les deux camps.
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