Le président Américain annonce à ses adversaires politiques qu’il leur imputera la responsabilité de la crise au niveau la frontière américano-mexicaine. Ceux qu’il qualifie de « démocrates radicaux » bloquent en effet le projet de construction d’un mur à la frontière du pays. En face du plus long shutdown de l’histoire des Etats-Unis, Donald Trump brandit des menaces politiques en vue de l’élection de l’année prochaine dans le pays. Il annonce qu’il livrera ses adversaires politiques qui font obstacle au bon fonctionnement du gouvernement. Lors des prochaines consultations électorales, l’actuel locataire de la maison blanche, promet imputer la responsabilité de la résistance de la crise le long de la frontière américano-mexicaine aux démocrates qu’il appelle « démocrates radicaux ». Il traite également cette formation politique opposée à sa gouvernance d’être partisane « de l’ouverture des frontières et du crime ». Pour lui, « Il est de plus en plus évident que les démocrates radicaux sont un parti aux frontières ouvertes et au crime ». « Ils ne veulent rien avoir à faire avec la crise humanitaire majeure à la frontière sud » estime le président Américain.
Le mur…
Ces accusations à l’endroit des démocrates, dirigées par la nouvelle présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, font référence au blocage qu’a connu une demande de financement adressée par l’administration Trump. Lors de la campagne électorale qui a consacré son accession à la tête du gouvernement américain, il a plaidé pour la construction d’un mur le long de la frontière américano-mexicaine. Le financement de cette édifice dont la réalisation est estimée à 5,7 milliards de dollars a été bloqué. Ses adversaires politiques estiment en effet que d’autres secteurs ont plus de priorité. Aussi ont-ils fait mains basses sur ce projet de Donald Trump.
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