En France, une Canadienne accuse deux hommes d’avoir profité de son état d’ébriété pour la violer. Un nouveau procès s’est ouvert ce lundi.En France, une Canadienne accuse deux policiers de l’avoir violé à l’occasion de sa venue dans l’hexagone. Selon ses dires, elle aurait rencontré les deux individus en avril 2014, dans un pub irlandais, avant d’accepter de les suivre lorsque ces derniers lui ont proposé de visiter le fameux 36 quai des Orfèvres. Sur place, elle aurait été violée à de multiples reprises.
Un nouveaux procès s’ouvre
« Ce soir-là, on a parlé de leur boulot à la BRI, ce lieu mythique où ils travaillaient, juste de l’autre côté de la rue » a d’ailleurs assuré la jeune femme, face à la presse, avant d’avouer qu’elle avait trop bu pour rentrer chez elle. L’idée ? Rester au commissariat, là ou elle se sentait en sécurité. Elle ressortira vers 2 heures du matin. Son récit lui, fait froid dans le dos. En effet, la jeune femme assure avoir été forcée par quatre hommes à avoir des relations sexuelles, avant de parler « d’au moins trois violeurs ».
Une personnalité qui pose question
Un examen psychologique de la victime révélera toutefois une personnalité « extravertie« , « joviale« , « libérée« . Ce soir-là, la jeune femme aurait d’ailleurs, en plus d’avoir consommé de l’alcool, pris des antidépresseurs, des opiacés ainsi que du cannabis. Membres de la brigade antigang, les deux hommes rencontrés dans le bar ont très vite été identifiés puis traduits en justice suite à un dépôt de plainte.
Cependant, le premier procès tournera à leur avantage puisque la justice décidera d’abandonner toutes les charges et de classer l’affaire, sans suite. Souhaitant que lumière soit totalement faite, la victime supposée a ensuite décidé de déposer un recours en appel. Aujourd’hui, un nouveau procès a donc débuté. Si les deux hommes suspectés d’avoir commis cet acte sont effectivement reconnus comme étant coupables, ils risquent alors jusqu’à 20 ans de prison ferme. Le procès devrait s’étaler sur plusieurs jours.
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