France: le gilet jaune boxeur bat des records de popularité

En France, le « boxeur de gendarmes » est en train de battre des records de popularité, comme en témoigne l’incroyable succès rencontré par la cagnotte Leetchi le soutenant.Dans la tourmente, depuis qu’il a été filmé en train de boxer contre deux gendarmes CRS à l’occasion des récentes manifestations gilets jaunes à Paris, l’ex professionnel Christophe Dettinger bat depuis, des records de popularité. En effet, ce dernier s’est expliqué au cours d’une vidéo longue d’un peu plus de trois minutes, avant de finalement se rendre aux forces de l’ordre.

Christophe Dettinger bat des records de popularité

Placé en garde à vue depuis, Christophe Dettinger est devenu une véritable star sur les réseaux sociaux et chez les manifestants qui ont relayé sa vidéo explicative, des milliers de fois. Au cours de celle-ci, il assurait notamment avoir manifesté à l’occasion de toutes les marches, toujours de manière pacifique. Gazé en compagnie de sa femme, ce dernier a toutefois perdu patience et s’il reconnaît que la colère l’a emporté sur la raison, son geste, il l’assume.

En bas de la vidéo, se trouvait ensuite un lien vers une cagnotte Leetchi, lui étant destinée. Cette cagnotte vise notamment à récolter des fonds en vue de l’amende à payer. Problème ? Cela ne passe pas auprès de tout le monde. C’est notamment le cas du secrétaire d’État au numérique, Mounir Mahjoubi, qui a assuré être « dégoûté » de voir que le fait de frapper un policier « rapportait de l’argent ». Car oui, en l’espace de quelques heures, seulement, cette cagnotte a récolté plus de 7,000 dons, pour un montant total avoisinant les 120,000 euros.

Un samedi marqué par de nouvelles tensions

Alors que depuis quelques semaines, le mouvement gilets jaunes semblait perdre peu à peu en ampleur, ce dernier a repris des couleurs au sortir des fêtes. Problème, cela s’est accompagné d’un regain des violences. Dans les rues de Paris, le weekend dernier, de nombreux CRS ont ainsi été pris pour cible, passés à tabac, insultés et caillassés. Une situation qui, selon le gouvernement, ne peut plus durer.