L’Autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste (Arcep) a sorti il y a quelques mois, une nouvelle grille d’encadrement des tarifs GSM. L’application de cette mesure a révélé une augmentation des tarifs des services de communications électroniques. L’ancien président Boni Yayi n’approuve pas ce fait. Pour l’ex locataire du Palais de la Marina, le rôle de l’Autorité de régulation est de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’entente illicite entre les opérateurs au détriment des populations. Il est courant « dans le monde que les Autorités de régulation encadrent les tarifs d’interconnexion ou d’activité de vente de gros en cas de situation de monopole, mais il n’est clairement pas usuel que les tarifs aux consommateurs finaux soient ainsi drastiquement libérés » fait-il savoir.
Une décision en faveur des plus forts
Le président d’honneur des Forces Cauris pour un Bénin Émergent pense que la décision de l’ARCEP viole la liberté de presse et d’expression par son effet négatif sur l’accès universel à Internet. Boni Yayi rejette l’idée de la baisse des revenus des opérateurs Gsm. Ce qui pourrait justifier la décision de l’Arcep. Pour l’ancien président, ces opérateurs continuent de générer des profits considérables chaque année .Ils ont aussi les moyens techniques conséquents et une politique de marketing pour s’adapter aux disruptions technologiques qui apparaissent dans le marché. « Il n’est pas juste que ce soit toujours les plus forts qui soient encore plus renforcés par les mesures prises » s’indigne Boni Yayi.
Réduire les coûts de communication
Il rappelle que ces deux opérateurs ont joui récemment de la disparition de leurs concurrents. L’ex président souhaite que l’Etat, à travers l’Arcep revienne sur sa décision « et mette en œuvre une véritable stratégie de réduction des coûts de communication pour préserver la liberté de presse et d’expression, fondement de notre démocratie ».
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