L’émission « Cartes sur table » de Océan Fm a reçu ce dimanche 13 janvier le directeur général des infrastructures. Jacques Ayadji est venu parler de son parti le Moele-Bénin. Il a également dit quelques mots sur le procès ICC Services.
Jacques Ayadji ira seul aux élections législatives avec le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) s’il le faut. Il l’a fait savoir hier dimanche au cours de l’émission « Cartes sur table » de la radio Océan Fm. « On n’a pas encore détecté un bloc qui puisse faire face au pouvoir de l’argent, qui dise la vérité et œuvre à la progression des actions du chef de l’Etat. Si demain nous trouvons un bloc qui a cet objectif, nous allons nous y associer .Mais dans le cas contraire, Moele- Bénin ira seul aux élections » a-t-il affirmé. Le Moele-Bénin est en effet, un mouvement politique qui milite pour l’entrée au parlement de toutes les couches de la société et l’amélioration du mode de scrutin de liste entre autres. Selon son président, aucun bloc politique ne partage pour le moment ces idéaux.
« Nous sommes sûrs d’être parmi les quatre premiers »
Quant aux 240 millions à payer par chaque liste en lice pour ces élections, Jacques Ayadji assure que cet argent ne viendra pas de sa poche. « Si Moele-Bénin doit avoir une liste, les militants doivent mettre la main à la poche.Si 500.000 personnes sont convaincues que Moele-Bénin est la solution, nous aurons 500 millions pour les 1000 F, ce qui nous permettra de nous présenter » a-t-il déclaré. Le directeur général des infrastructures pense même que son parti ne fera pas piètre figure au cours de ces élections s’il présentait sa liste. « Nous sommes sûrs d’être parmi les quatre premiers parce que nous allons agir dans la vérité » a-t-il indiqué.
« Quand je suis le procès , je suis séduit »
Jacques Ayadji a également dit quelques mots sur le procès ICC Services actuellement en cours à la Criet. Le directeur général des infrastructures apprécie le retour de l’affaire devant les juridictions. Il approuve aussi la médiatisation de ce procès qui montre selon lui, la façon dont certaines institutions de la république ont été transformées en « temple de la corruption ».Jacques Ayadji a par ailleurs félicité Cyriaque Dossa, président de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. « Il est d’un calme que j’apprécie et je pense qu’il peut conduire le procès. Quand je suis le procès , je suis séduit » a-t-il déclaré.
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