L’étau semble se resserrer autour de Nicolas Maduro, les députés européens aurait adoubé Juan Guaido le reconnaissant comme « comme seul président par intérim légitime du pays» a annoncé ce jour la presse internationale. Un coup dur certes, mais pas traître car Maduro serait bien conscient qu’à moins d’un fabuleux revers de situation, rien de bon ne pouvait pour lui venir de l’Europe occidentale. Néanmoins, le président élu non reconnu, se cramponnerait au pouvoir, balayant d’un revers de la main les multiples ultimatums de la communauté européenne.
Maduro intraitable
Pour Maduro, les USA et autres alliés européens perdaient leur temps à vouloir le descendre de son piedestal ; « Nous n’acceptons les ultimatums de personne dans le monde, nous n’acceptons pas le chantage. Les élections présidentielles ont eu lieu au Venezuela et si les impérialistes veulent de nouvelles élections, qu’ils attendent 2025» répondait-il à l’intimation du carré d’As (France, Allemagne Espagne et Royaume uni) européen à organiser sous huitaines de nouvelles élections..
Il est vrai que encore fort du soutien de l’armée et de puissants partenaires militaires et économiques, tels la Russie ou Cuba ; Nicolas Maduro pourrait faire perdurer le bras de fer avec le jeune député, indéfiniment. Au grand dam de la population vénézuélienne acculée sous une inflation économique mortifère.
Un soutien de plus pour Guaido ?
De voir son combat approuvé par ses homologues européens, serait certainement d’un réconfort psychologique important dans sa lutte pour « le retour de la démocratie » dans son pays. Cependant ce soutien ne serait pour le moment qu’un soutien de plus. Les actions tardant à se faire voir.
Alors que les USA, louchant sérieusement sur la possibilité d’une action militaire qui faute d’un consensus mondial , se proposait à une assistance humanitaire renforcée pour aider la population vénézuélienne à passer ce cap ; l’Europe elle avait du mal, de manière uniforme, à hausser le ton. Semblant encore hésiter, le carré d’as mis à part, dans sa majorité à choisir entre le respect du droit constitutionnel et le respect des aspirations du peuple.
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