Le président Tanzanien John Pombe Joseph Magufuli a indiqué à une cérémonie de signature de contrat entre son pays et le PAM que la Tanzanie doit tirer profit des conflits qui existent dans la sous-région. Il a surtout ordonné à ses collaborateurs de satisfaire la demande en vivre de cette structure Onusienne.« Le malheur des uns fait le bonheur des autres » ou « A quelque chose malheur est bon ». Ces différentes assertions populaires, répondent bien aux récentes déclarations faites par le président Tanzanien John Pombe Joseph Magufuli. Il n’entend laisser aucune occasion pour écouler ses productions agricoles. Pour lui, c’est presqu’une bénédiction les différents conflits qui font rages dans les pays limitrophes. Aussi invite-t-il ses ministres et collaborateurs à tout faire pour tirer le maximum de profits de ces crises qui amènent les responsables du Programme Alimentaire Mondial à s’approvisionner en vivre chez lui. « Ces fonds qui sont alloués à l’aide pour nos amis réfugiés d’autres pays en conflit, il est de notre devoir d’en tirer profit. Nous devons absolument tirer avantage de leurs problèmes. Ils se battent chez eux et nous obtenons de l’argent » avait-il déclaré le vendredi dernier à une cérémonie de signature de contrat entre les représentants du Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) et son gouvernement.
Ce document portait en effet sur la livraison de 36.000 tonnes de maïs à l’organisme onusien pour un montant équivalent à 8 millions d’euros. L’année dernière, le pays avait livré à cette même structure de l’ONU, 31.000 tonnes de maïs soit 5.000 de moins que cette année.
Le marché est là…
« Le marché est là : si le PAM demande même 200.000 tonnes, dépêchez-vous d’acheter auprès des producteurs et donnez au PAM » a insisté le chef de l’Etat Tanzanien. Même s’il martèle que son souhait n’est pas que la crise des réfugiés perdure, il indique cependant qu’il est important que le conflit soit rentable pour son pays.
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