Au Nigéria, la campagne électorale bat son plein. Les candidats ont investi le terrain pour convaincre les populations sur le choix à opérer. Le Président Muhammadu Buhari, candidat à sa propre succession a également sacrifié à la tradition. Pour le Président Buhari qui rempile pour un second mandat, cet exercice n’a pas été des plus simples.
En meeting pour son parti dont il est le candidat à la présidentielle l’APC à Lokoja, capitale de l’état de Kogi, le Président Buhari qui a été officiellement investi le 29 Mai 2015 a malencontreusement donné une autre date au cours de son allocution à travers laquelle il voulait inviter les populations à dresser un bilan de ces années passées à la tête du Nigéria.
« Je vous assure que je suis très conscient de votre appréciation des efforts que nous avons pu réaliser depuis le 19 mai 2015. Tout ce que nous essayons de faire est de vous rappeler de penser: » Où en étions-nous en 2015 quand nous sommes entrés, où sommes-nous maintenant? Qu’avons-nous pu réaliser avec les ressources dont nous disposons? « , a affirmé le Président Buhari. Le lendemain au cours d’un autre meeting c’est une autre série de gaffes que Buhari commet.
Confusion au niveau de dates et pour un candidat au poste de gouverneur
Décidément le Président Buhari a semble-t-il un problème avec les dates. Au cours d’un autre meeting mais cette fois-ci dans l’État du Delta plus précisément à Warri, Buhari s’est mélangé les pinceaux entre la période où il était ministre du pétrole et lorsqu’il était secrétaire militaire au quartier général de l’armée et membre du Conseil militaire suprême. Il a en effet déclaré qu’il était ministre entre 1978 et 1979. Cette période correspond plutôt à quand il était secrétaire militaire au quartier général de l’armée. Mais Buhari ne s’est pas arrêté là.
Il a commis une grosse bourde en passant le drapeau du parti à son «candidat au poste de gouverneur» qu’il a présenté comme candidat à la « présidentielle« . « Je remets ce drapeau d’honneur à notre candidat à la présidentielle », lance le président Buhari qui est automatiquement repris par un homme qui se trouve à ses côtés qui lui souffle « gouverneur« . Mais Buhari affirme « à notre candidat sénatorial » avant d’être corrigé une seconde fois pour qu’il se ressaisisse et donne la bonne information.
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