La médiation de l’UA dans la crise électorale de la RDC ne s’annonce pas très facile. Le gouvernement rejette en bloc les propositions et annoncent vouloir aller jusqu’à la fin de son processus électoral. Les autorités congolaises n’entendent pas permettre une ingérence de l’Union Africaine dans le processus électoral enclenché depuis quelques mois. La position des dirigeants par rapport à la proposition de Paul Kagamé est claire. Il n’y aura aucune modification dans le calendrier prévu pour les élections.
A en croire les déclarations faites par le porte-parole du gouvernement Congolais, la Cour constitutionnelle serait assez indépendante pour ne pas tenir compte de l’appel de l’Union africaine. Se prononçant sur la visite très prochaine d’une délégation de l’Union africaine dans le pays, il martèle que même si ces délégués seraient la bienvenue, le processus postélectoral ne sera pas modifié par l’UA.
Proposition de l’UA
Les résultats annoncés par la Céni ne semblent pas convaincre les présidents au sein de l’Union Africaine. Ils ont notamment émis de sérieux doutes « quant à la conformité des résultats provisoires, tels que proclamés par la Commission électorale nationale indépendante ». Aussi proposent-ils « la suspension de la proclamation des résultats définitifs des élections ».
Rappelons que les résultats provisoires selon la commission électorale donnaient vainqueur M. Tshisekedi qui avait obtenu 38,5% des voix. Fayulu qui notons-le a contesté ces chiffres aurait rassemblé 34,7% du suffrage et enfin Emmanuel Shadary, candidat à la coalition au pouvoir, a obtenu 23,8 %.
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