ICC-SERVICES : Le directeur financier surpris par des déclarations du PDG

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A nouveau à la barre ce vendredi, 20ème journée du procès ICC-SERVICES, Etienne Tchihoundjro, directeur financier de la structure, fait savoir que sur certains aspects du fonctionnement de l’entreprise, il avait eu des informations autres que ce que son patron, Guy Akploglan a déposé à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) dans ce procès. « C’est ici que j’attends beaucoup de choses. Des choses que je n’ai jamais entendues » a dit le directeur financier de ICC-SERVICES ce vendredi 18 janvier 2019 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). C’est parlant surtout de la principale source de multiplication des fonds des déposants.

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Etienne Tchihoundjro dit ne rien savoir des activités génératrices de revenus qui selon les déclarations de son patron à la Cour, permettraient de rembourser les clients. Il avoue avoir entendu parler entre autres, d’agropastorale mais n’aurait jamais vu où c’est installé. Il n’avait même pas intérêt à en savoir, à l’en croire puisque, à ses dires, le promoteur de ICC-SERVICES, lui aurait toujours parlé d’un placement en ligne pour tourner les fonds des déposants.

A propos, Guy Akplogan avait déclaré à la Cour que c’était juste à titre expérimental et que ce n’était pas la source de ICC-SERVICES. « Ce n’est pas une question d’expérience. Quand on va vers les gens, les frères, tout le temps, c’est ça –placement en ligne, ndlr-. Même devant le directeur national de la BCEAO, il a parlé de tout cela. J’ai bien entendu » a répliqué son directeur financier ce vendredi. Il rappelle que c’est à cette occasion en 2009 que le directeur national de la BCEAO a suggéré à son patron de baisser les taux, et de faire aussi des investissements locaux pour pouvoir faire face aux éventuelles difficultés.

Le directeur financier aussi spoliés

Le directeur financier de ICC-SERVICES, accusé, s’est révélé aujourd’hui, comme une victime, c’est-à-dire un spolié. A ses dires, il a commencé par un dépôt de 600 milles F Cfa et faisait des placements réguliers. « Depuis, moi aussi je plaçais de l’argent, et il –Guy Akplogan, ndlr- me donnait les intérêts ». Il informe qu’il a plus de 100 millions F Cfa sur la liste des épargnants. Aussi, sa mère, son épouse et ses enfants seraient-ils des déposant à ICC-SERVICES, à l’en croire.

Un salaire mensuel de 500 mille.

L’autre information donnée par le directeur financier de ICC-SERVICES devant la Cour aujourd’hui, c’est sa rémunération au sein de l’entreprise. Selon ses dépositions, il est parti de 20 mille F Cfa pour atteindre 500 mille F Cfa le mois.

2 réponses

  1. Avatar de Madampol
    Madampol

    Ah bon, le directeur national de la Beceao était aussi au parfum? Y a t-il réellement eu une instruction pour préparer ce procès ?

  2. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    De plus en plus ridicule leur proçes ,qui est un minable theâtre , avec de minables acteurs qui cherchent une cible qui ne sera jamais atteinte

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