Les élections ont eu lieu en RDC, ce dimanche après de nombreux reports, et de nombreuses irrégularités selon les observateurs internationaux. Ce Mardi, en attente des premiers résultats des décomptes, L’union européenne et les Etats Unis réclament, le rétablissement de La couverture internet supprimée par le gouvernement encore en place.Ce Dimanche enfin, les congolais eurent l’occasion d’aller aux urnes pour élire un successeur à Joseph Kabila aux affaires depuis 2000, après un retard de plusieurs années. Ces élections très controversées en raison des irrégularités dans leurs conceptions et leurs mises en œuvre, auraient selon la presse internationale répondu aux attentes des Congolais de guerre lasse des multiples reports.
Seulement depuis ce lundi, lendemain des élections, les citoyens eurent la désagréable surprise de voir la couverture internet du pays interrompue. La raison évoquée par les autorités congolaises serait de couper court à d’éventuelles intoxications et surenchères électorales par réseau social interposé.
« Éviter le chaos »
En des propos recueillis et rapportés par une agence de presse, Barnabé Kikaya Bin Karubi, conseiller auprès de Kabila, justifiait cette restriction des libertés, par l’intention du régime sortant de préserver l’ordre public et d’ « éviter le chaos ». Le conseiller arguant que, l’autorité de régulation des communications s’étant rendue compte que des ‘’ estimations des décomptes ’’ avaient commencé à circuler sur les réseaux sociaux.
Kikaya Bin Karubi prévenant que internet ne serait pas rétabli qu’après publication des décomptes préliminaires, le 06 janvier prochain. Une situation néanmoins très inconvenante pour la (CENCO) Conférence épiscopale nationale du Congo et Symocel, une alliance d’observateurs citoyens. Ces deux observateurs indépendants du processus électoral, se trouvant dans l’incapacité de recouper les informations leur parvenant de leurs envoyés spéciaux.
Réactions des PTF
Les partenaires techniques et financiers, que sont les Etats Unis et l’Union européenne n’ont pas manqué de décrier par leurs différents représentants sur le territoire d’exiger du gouvernement de Kabila le rétablissement de l’internet. Mike Hammer, nouvel ambassadeur des États-Unis auprès de la RDC, n’ayant pas manqué dans son message du nouvel an de souhaiter à « ses amis congolais », « la paix, une transition démocratique » et « l’internet débloqué ! » ;
Alors que dans un communiqué conjoint, les Royaume-Uni et la France parlant pour l’UE, demandaient « au gouvernement de ne pas bloquer les moyens de communication et notamment l’accès à internet ainsi que les médias », car l’élection qui, selon les médias, se serait déroulée presque pacifiquement, pourrait donner lieu à une nouvelle instabilité au cas où cette restriction d’internet serait perçue comme un manque de transparence dans le décompte des résultats.
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