Venezuela : la communauté internationale divisée sur la stratégie à adopter

Le Venezuela divise la communauté internationale. Pendant que Washington offre son soutien total à Juan Guaido, le président autoproclamé du pays, l’Union européenne appelle à des élections « libres et crédibles ». Moscou quant à lui condamne l’attitude des USA et parle d’ « ingérence étrangère destructive ».

Le Venezuela est  devenu la pomme de discorde entre les grandes puissances étrangères. Donald Trump, le président américain veut clairement le départ de Nicolas Maduro. Et il ne fait plus mystère de son hostilité à l’égard de l’homme fort de Caracas. Le milliardaire a récemment apporté son soutien à Juan Guaido, le président autoproclamé du pays. La Russie ne voit pas d’un bon œil l’attitude de Trump. Moscou crie à l’ « ingérence étrangère ». « Une ingérence destructrice, en particulier dans la situation actuelle extrêmement tendue » indique le ministère russe des affaires étrangères. Un autre communiqué de Moscou invite les « hommes politiques vénézuéliens sains d’esprit, opposés au gouvernement légitime de Nicolas Maduro, à ne pas devenir les pions d’une partie d’échecs étrangères ».

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L’Ue veut des élections « libres et  crédibles » 

L’Union européenne a quant à elle une position moins radicale que celle des Etats-Unis. Elle a appelé hier mercredi  à l’organisation des élections « libres et  crédibles » dans le pays. Emmanuel Macron est resté fidèle à cette ligne européenne . Dans un tweet publié ce matin en français et en espagnol, le président français a affirmé que l’Europe soutenait la restauration de la démocratie après l’élection illégitime de Nicolas Maduro en Mai 2018. Bref, les Etats-Unis et l’Europe sont pour le départ de Nicolas Maduro même s’ils apprécient la situation différemment. La Russie, la Chine et Syrie critiquent la position américaine et la Turquie et Cuba soutiennent Caracas contrairement aux autres états d’Amérique latine . L’Onu par le son secrétaire général appelle au dialogue la seule voie qui évitera une « escalade de la violence » qui pourrait conduire au « désastre » selon Antonio Guterres.

Donald Trump, va-t-en- guerre?

Les Etats Unis semblent être la seule nation à privilégier la violence dans cette affaire .Donald Trump avait déclaré il y a quelques jours qu’il n’écartait pas l’usage de la force pour sauver le peuple vénézuélien du chaos.  Hier mercredi Mike Pompeo, le secrétaire d’Etat américain a invité l’armée vénézuélienne à soutenir «  la démocratie et à protéger tous les citoyens vénézuéliens ».

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